"UN MAGNETOSCOPE VHS POUR EFFACER CES IMAGES QUI ME HANTENT"

Publié le par Angie

Titre extrait de L'Amour dure trois ans, Frédéric Beigbeder.

 

Le célibat. Grand thème d’actualité à l’approche de la grande vague rose qui vient juste de nous passer dessus.

Il y a ceux qui heureux de retrouver leur moitié hâtent le pas pour savourer ce petit dîner à deux que leur douce leur a préparé avec amour. Bouquet de fleurs à la main obligé ! Ceux qui préfèrent aller au restaurant, quitte à se retrouver dans une salle peuplée de binômes qui doivent ce soir là, coûte que coûte afficher un bonheur rayonnant. Faites les amoureux ! Il y aussi les rebelles qui n’en feront rien, refusant le dogme de la fête du marchandising. Et il y a les autres. Cette espèce, en accroissement perpétuel, qui représente 1 personne sur 3 dans la région parisienne : les célibataires.

Mais comment trouver sa petite recette perso. pour ne pas tomber dans la déprime quasi obligé de l’âme esseulée, narguée par tant d’amour affiché en cette période de romantisme exacerbé…voir aussi, exaspérant. « C’est la merde, je me retrouve encore tout seul pour la Saint Valentin », entend on à tout va. « Moi ce soir, c’est télé - Nutella ! » clament d’autres. Ma recette : Nier tout en bloc ! « Fuck l’amour ! », « L’amour est impossible » serai-je tenter d’hurler avec les plus cyniques.

Pour cette fois ci, les célibataires ne sont plus les chouchoux des plans marketing, mais ne le savourent même pas…Car ne l’oublions pas, «Avant d'être une communauté, les célibataires sont un marché, un business», estime Pascal Lardellier. Et de lire partout sur les panneaux publicitaires des grandes surfaces, les vitrines des fleuristes, les sites des agents de voyage, les devantures des garages le décomptent de la date fatidique approchant...Pathétique ! « Pensez à votre amoureux », nous rappellent les radios bienveillantes. Quel bonheur de ne pas se retrouver dans l’étau publicitaire qui incite à consommer cette fois-ci au nom du plus noble des sentiments : l’Amouuur ! Non ? Un vent de liberté me grise… 

« Aurais-je succombé moi aussi à la lobotomie collective ou bien craché sur ce vil manège à grosse ficelle, si j’avais eu un amoureux à cette période ? » Quoi qu’il en soit, profiter de cette état qui n’est finalement que transitoire est la meilleure chose à faire : Expérimenter, bouger, chercher et se chercher, tout sauf rester figé est un programme alléchant ! Il est fini le temps où une femme non mariée, sans enfant subissait le regard de ses proches et de sa famille oscillant entre compassion et accusation. Bien au contraire, il est plus courant d’entendre : « Elle a 22 ans et un môme !? Oh, a pauvre, c’est fini pour elle… » «Le célibat ne porte pas de valeurs en soi, affirme Alexis de Belloy, directeur général France et Benelux de Match.com. C'est l'état de quelqu'un qui n'est ni marié, ni parent, ni en couple. Ce ne peut être qu'un état de transition.»

Alors au diable la dépression : Le célibat est mort, vive le célibat !

Publié dans Articles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
oui oui c moi ! héhéhé
Répondre